Chanter les non-dits de l’exil
Nous l’avons (presque) tous découverte jeune femme débordante d’énergie scénique et malicieuse « femme chocolat » en 2006. Mais la môme Ruiz a grandi, et à chaque âge ses préoccupations. Chignon tiré, pantalon et haut noirs, élégance de Gitane, elle choisit aujourd’hui d’interpréter un répertoire majoritairement hispanophone pour explorer ses racines et retisser les fils de son histoire, arrachés par l’exil.
Avec le concert-spectacle Bouches cousues, Olivia Ruiz nous embarque dans un voyage sensible, à la fois musical et photographique, à travers cette Espagne mutilée et flamboyante qu’elle porte en elle, malgré le poids des non-dits et le silence de ses aïeuls. Une façon, pour cette petite-fille d’exilés - trois de ses grands-parents ont fui la guerre civile et la dictature franquiste – de rendre hommage aux luttes de sa famille mais aussi de donner une voix à tous les déracinés d’hier et d’aujourd’hui.
Chant : Olivia Ruiz
Mise en scène : Jérémie Lippmann
Guitare, ukulélé : Vincent David
Nyckelharpa, tiple, charango, scie musicale : Franck Marty
Claviers, trompette, trombone : David Hadjadj
Contrebasse : Mathieu Denis
Régie générale : Dominique Briand
Régie son : Wilfried Simean et Vincent Domenichini
Régie lumière : Sylvain Murat
Régie vidéo : Maxence Presenti
Montage images : Karine Morales et Marine Ottogalli
Création vidéo : Karine Morales
Création lumière : Dimitri Vassiliu
Avec le regard bienveillant de : Julien Bouffier
Images d’archives : INA/Institut Jean Vigo
Photo : Laura Gilli
Production : Astérios Spectacles . Création en association avec le Théâtre + Cinéma - Scène nationale Grand Narbonne. Reprise de création avec le soutien du Théâtre Molière, Sète, Scène Nationale Archipel de Thau.