Écoutons-voir un classique russe !
Assister à la mise en scène d’Onéguine de Jean Bellorini, c’est comme s’installer dans une calèche, traverser les paysages de la Crimée et du Caucase, et pénétrer dans un monde de sentiments, au plus proche de l’âme russe. Ce portrait de la jeunesse dorée du XIXe siècle, est aussi le plus beau des romans d’amour, entre spleen, tourments, naïveté et romantisme, avide de quiproquos et de rebondissements, jusqu’au duel fatal. La surprise – on n’en dira pas plus ! – vient du dispositif scénique unique en son genre, qui permet au spectateur de se laisser submerger par la beauté du texte. On s’abandonne aux sons du vent dans la neige, des grelots des fiacres, du froissement d’une robe de bal, du bouchon de champagne qui saute, des confidences des personnages… Un monde qui palpite, rayonnant de bruits, de couleurs, d’images, pour un spectacle aussi délicat que cristallin.
Le texte est publié aux éditions Actes Sud, collection Babel.
D’après Eugène Onéguine d’Alexandre Pouchkine
Traduction : André Markowicz
Mise en scène, scénographie, lumière : Jean Bellorini
Réalisation sonore : Sébastien Trouvé
Assistanat à la mise en scène : Mélodie-Amy Wallet
Composition originale : librement inspirée de l’Opéra Eugène Onéguine de Piotr Tchaïkovski enregistrée et arrangée par : Sébastien Trouvé et Jérémie Poirier-Quinot
Flûte : Jérémie Poirier-Quinot
Violons : Florian Mavielle, Benjamin Chavrier
Alto : Emmanuel François
Violoncelle : Barbara Le Liepvre
Contrebasse : Julien Decoret
Euphonium : Anthony Caillet
Avec : Clément Durand, Gérôme Ferchaud, Antoine Raffalli, Matthieu Tune, Mélodie-Amy Wallet
Régie son Sébastien perron
Régie plateau Cindy Lochet
Remerciements à Madame Daredjan Markowicz. Le texte est publié aux éditions Actes Sud, collection Babel.
Production : Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis.