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Territoire(s) de la danse 2018

Sylvère Lamotte s’est fait connaître en tant que chorégraphe en 2015 à travers le duo Ruines, accompagné d’un musicien (Prix Beaumarchais SACD 2016). C’est à cette occasion qu’il crée la compagnie Lamento, après un parcours très étoffé d’interprète au sein de compagnies de danse contemporaine de renom : le Ballet Preljocaj, intégré dès sa sortie du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP), puis chez Paco Decina, Nasser Martin-Gousset, Marcia Barcellos & Karl Biscuit, Sylvain Groud, David Drouard, François Veyrunes, Alban Richard, Perrine Valli… Des expériences très diverses – dont le sport de haut niveau qu’il a quitté pour la danse - qui lui donnent le goût du collectif et des influences multiples. Dans son travail personnel se construit une écriture dont la recherche peut puiser aussi bien dans les images issues des cultures populaires que dans l’histoire de l’art, ou dans les techniques de danse-contact que le Sylvère Lamotte affectionne. Il en fait varier les formes, en mettant au cœur de sa démarche la rencontre avec l’Autre, dans une expérimentation physique et relationnelle. Oscillant entre abstraction et expressivité, son approche scénique s’accompagne d’une réflexion sur des protocoles de travail collectif pour mieux approcher des questionnements communs sur le corps. Sa deuxième pièce, Les Sauvages, naît en 2017 avec cinq danseurs et découle de cette réflexion. Sa nouvelle création, L’Echo d’un infini, signe son retour à la forme du duo, qu’il démultiplie et fait évoluer dans un rapport au temps et à la mémoire en invitant sur le plateau des danseurs de différentes générations.

Le projet de résidence 2018

La résidence était articulée autour du projet de création Les Sauvages, pièce pour cinq danseurs, qui avait permis au chorégraphe de travailler pour la première fois avec un groupe d’interprètes plus conséquent. Sylvère Lamotte y a poursuit sa réflexion autour de la physicalité, du contact, dans un élan du collectif abordant les notions de groupe, d’appartenance, et les phénomènes d’inclusion et d’exclusion. En parallèle, la résidence a aussi permis à sa pièce Ruines, autour des figures de l’iconographie religieuse et populaire, d’expérimenter différentes formes de partage avec le public, en multipliant les possibilités nomades de diffusion.

C’est autour de ces deux pièces, en appui à la fois sur ses techniques du corps autour du contact, du soin, mais également sur des thématiques fortes telles que le lien à l’Autre, la relation danse-musique, ou danse-arts plastiques, que le chorégraphe est parti à la rencontre du territoire.
Les différentes et multiples identités gestuelles (danse contemporaine, traditionnelle, hip hop…), portées par les danseurs de la compagnie, ont formé également une base pour aborder le travail du corps sous différents points de vue. La résidence a été l’occasion pour le chorégraphe de partager sa démarche autour du monde professionnel et des corps de métiers qui ne sont pas confrontés au sensible du corps, poursuivant la dialectique Corps sensibles / Corps empêchés qu’il questionnait depuis plusieurs années. Le temps de la résidence a également été consacré au développement du nouveau projet de création de Sylvère Lamotte, L’écho d’un infini.

Les trainings ouverts

A chaque temps de répétitions de la compagnie pour Les Sauvages, le chorégraphe a invité des danseurs professionnels ou des professeurs de danse des environs à partager le training du matin avec l’équipe artistique.


Projet Culture et Art au Collège Romain Rolland « Les Sauvages »

Avec la classe de 4e option sport du collège Romain Rolland de Tremblay-en-France, le parcours s’est articulé autour des thématiques abordées dans Les Sauvages : le collectif et l’individu ; le groupe qui diminue ou augmente l’individu ; l’union et la désunion. Les élèves ont abordé un travail sur le corps et l’engagement physique comme matière d’expérimentation.


Ateliers « Dynamique de groupe »

Sylvère Lamotte a proposé un travail sur la question du groupe et du contact, à l’attention de groupes déjà fortement constitués dans une identité collective par leur pratique ou leur profession. Le projet a débuté en 2018 avec la Police Municipale, autour du renforcement musculaire et s'est poursuivi en 2019.


Les Ateliers Prendre soin

Avec les personnels accompagnants les résidents du foyer Cap’Devant de handicapés infirmes moteurs et cérébraux, et les résidents eux-mêmes, le projet a visait à développer, par les outils de la danse et de la danse-contact en particulier, une façon sensible d’entrer en relation avec l’Autre et de danser.


Ateliers Ruines à la Maison d’Arrêt de Villepinte

En appui sur son spectacle Ruines qu’il a présenté en amont à la Maison d’arrêt, Sylvère Lamotte a proposé aux détenus d’expérimenter le rapport à soi et au groupe à travers une série d’ateliers. Intervenants Sylvère Lamotte et Jérémy Kouyoumdjian.


Ateliers danse-contact au centre commercial O’Parinor

En lien avec la programmation de Ruines au cœur du centre commercial, dans le cadre avec la Petite Galerie du Louvre « Le corps en mouvement », Sylvère Lamotte a invité les participants à la découverte de la danse-contact.


Au croisement des identités gestuelles de la compagnie, avec des danseurs amateurs

Les danseurs de la compagnie, qu’ils viennent du hip hop, du dancehall, du modern’jazz, de la danse contemporaine, ont ouvert leurs identités gestuelles aux danseurs amateurs des conservatoires des environs, jusqu’à la matière gestuelle des Sauvages. Avec les conservatoires de Tremblay, Vaujours, Livry-Gargan, Sevran.


Ateliers danse au collège Les Tourelles de Claye-Souilly

Avec deux groupes (6e-5e et 4e-3e), les élèves ont travaillé sur les thèmes de l'esprit d’équipe/ être ensemble pour le groupe des petits et « sortir du cadre » pour les grands. Avec Marie Julie Debeaulieu.


Rencontre-conférence avec historienne de l’art

Dans le cadre du cycle de conférence en histoire de l’art de la MJC Caussimon, Sylvère Lamotte a collaboré avec Sylvie Testamarck, historienne de l’art pour partager au public les thématiques de Ruines, en présentant deux extraits du spectacle insérés dans la conférence. Avec Sylvère Lamotte et Jérémy Kouyoudjian.


Répétition ouverte au Foyer Henri Barbusse, à Tremblay-en-France

Sylvère Lamotte et Brigitte Asselineau ont déplacé leur répétition de L’Echo d’un infini au Foyer Barbusse pour partager avec les personnes âgées un moment de danse, et leur réflexion autour de la transmission et de l’intergénérationnel. Avec Sylvère Lamotte et Brigitte Asselineau

En lien avec la programmation de Ruines au cœur du centre commercial, dans le cadre avec la Petite Galerie du Louvre « Le corps en mouvement », Sylvère Lamotte a invité les participants à la découverte de la danse-contact. 

Territoire(s) de la danse 2019

La résidence 2019 a pris la suite d’une première résidence réalisée en 2018, articulée autour du projet de création Les Sauvages, pièce pour cinq danseurs. Elle avait permis au chorégraphe de travailler pour la première fois avec un groupe d’interprètes plus conséquent. Sylvère Lamotte y a poursuivi sa réflexion autour de la physicalité, du contact, dans un élan du collectif abordant les notions de groupe, d’appartenance, et les phénomènes d’inclusion et d’exclusion. C’est autour de cette pièce et de son duo Ruines, en appui à la fois sur ses techniques du corps autour du contact, du soin, mais également sur des thématiques fortes telles que le lien à l’Autre, la relation danse-musique, ou danse-arts plastiques, que le chorégraphe est parti à la rencontre du territoire. Fort de cette première année, Sylvère Lamotte a pu consolider les partenariats et aller plus loin dans sa relation avec les publics, en poursuivant sur la dialectique Corps sensibles / Corps empêchés qui lui est chère. Cette deuxième année lui a permis d’approfondir le travail chorégraphique auprès de différents groupes d’habitants rencontrés en 2018, jusqu’à un véritable travail de création. Le temps de la résidence a également été consacré à la finalisation du nouveau projet de création de Sylvère Lamotte, L’écho d’un infini.

Projet de création danse-musique à L'Odéon / Conservatoire de Tremblay-en-France

En 2018-2019, les élèves de formation musicale et de percussions ont participé à plusieurs ateliers avec Stracho Temelkovski, musicien du spectacle Ruines de Sylvère Lamotte, autour de la création musicale « Du dernier au premier soupir ». En 2019-2020, ils ont été rejoints par le Big Band et le groupe de danseurs du conservatoire pour continuer à explorer l’univers artistique de la compagnie. Le projet a vu la réalisation d’une véritable création danse-musique fédératrice des différents groupes. Avec Sylvère Lamotte et Stracho Temelkoski et 50 musiciens et 20 danseuses du conservatoire.

CAC « Jusque dans nos cœurs insoumis » avec le collège Romain Rolland à Tremblay-en-France

Poursuite du travail réalisé la saison 2018-2019 avec la même classe, désormais en 3e option sport. Sylvère Lamotte a approfondi le travail chorégraphique entamé autour de la notion de poids et de contact pour amener les élèves à explorer les manifestations de groupe et la notion de collectif.

Projet de création « Poétique insoluble » avec le foyer du Vert Galant à Tremblay-en-France

Poursuite du travail mené en 2018 avec le foyer Cap’devant du Vert Galant. Sylvère Lamotte s’est attardé sur la relation aidant/aidé dans le but de réinvestir, par le sensible et avec les outils de la danse contemporaine, la question du contact sans la désincarner. Le travail a abouti à une création mêlant 10 résidents du foyer (à mobilité réduite) et 3 soignants. Restitution sur CQFD 2019.

Atelier Team Gym de Villepinte

L’intérêt de Sylvère Lamotte pour le sport l’a conduit à rencontrer des acteurs sportifs du territoire. L’atelier avec la Team Gym de Villepinte a permis aux participantes d’enrichir leur propre démarche chorégraphique avec de nouvelles pratiques.

Conférence de Florian Gaîté

En accompagnement du spectacle L’Echo d’un infini, le philosophe Florian Gaité a proposé une conférence tout public intitulée « la post-mémoire à l’épreuve du toucher, entre philosophie et neurosciences ».

Projet à la Maison d’Arrêt de Villepinte

Le chorégraphe a souhaité renouveler l’expérience de l’an passé avec la Maison d’arrêt de Villepinte. Le projet s’est articulé autour de 4 ateliers de découverte de la danse contact autour des thématiques du collectif et de l’individu, du groupe qui diminue ou augmente l’individu, l’union et la désunion, et d’une représentation de Ruines, annulée pour cause de blessure.

Projet d’ateliers avec le collège des Tourelles de Claye-Souilly

Poursuite des ateliers entamés en 2018 par Marie-Julie Debeaulieu et conduite des élèves jusqu’à une restitution sur scène dans CQFD 2019. Le partenariat se renouvelle ensuite sur la saison 2019-2020.

  • Saison 2016-2017 :
    • Ruines : Avignon / La belle scène saint-denis : 6 représentations.
  • Saison 2017-2018
    • Ruines hors les murs : le 7 octobre 2017, au centre commercial O'Parinor, en partenariat avec le Musée du Louvre, le 19 janvier 2018 au collège Romain Rolland de Tremblay, à la Maison d’arrêt de Villepinte le 20 novembre 2018.
    • Les Sauvages, le 13 avril 2018, en partenariat avec le Festival Séquence Danse Paris et Le 104.
    • Les Sauvages (extrait) : Avignon / La Belle scène saint-denis, 6 représentations.
  • Saison 2018-2019
    • Les Sauvages (extrait) le 22 septembre 2018 au centre culturel Kessel de Villepinte dans le cadre de 3D danse Dehors Dedans.
    • Ruines le 13 octobre 2018 en soirée Nocturne danse au TLA.
    • Ruines (extrait) le 24 novembre 2018 au Louvre.
    • L’Echo d’un infini le 22 février 2019 au TLA dans le cadre de la Nocturne danse # 32.
    • L’Echo d’un infini(extrait),  Avignon / La belle scène saint denis 2019 : 6 représentations.
  • Saison 2019-2020 :
    • L’Echo d’un infini(extrait) le 21 septembre 2019 dans le cadre de 3D Danse Dehors Dedans.
    • Ruines le 3 décembre 2019 à la Maison d’arrêt de Villepinte (annulée pour cause de blessure).
    • L’Echo d’un infini (extrait) hors les murs le 20 mai 2020 à l’IME Jean-Marc Itard de Blanc-Mesnil. (annulée pour cause de COVID19)

Les soutiens à la création

Accueil en résidence de création pour Les Sauvages sur deux semaines de plateau avec l'équipe technique.


Coproduction de la création L’Écho d’un infini, et résidence de création.

Le Théâtre Louis Aragon a apporté son soutien en coproduction à la création 2020 de Sylvère Lamotte Tout ce fracas.

Accueil en résidence de création pour L’Echo d’un infini sur 1 semaine de plateau avec l'équipe technique du TLA du 21 au 26 janvier 2019.

Deux jours de reprise au studio le 15 juin et le 12 juillet 2019.

Sur son site ici : cie-lamento.fr

Sur ses réseaux ici : @CompagnieLamento