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Territoire(s) de la danse 2017

Après un parcours de musicienne en conservatoire, Jann Gallois débute la danse en 2004. Sa rencontre avec Thony Maskot lui fait découvrir le hip hop, dans lequel elle s’engouffre. Parallèlement elle continue de se former de façon très ouverte (Peter Goss, Ecole de Théâtre de Paris…). À partir de 2008, elle devient interprète auprès de chorégraphes hip hop et contemporains tels que Sébastien Lefrançois, François Berdeaux, Sylvain Groud, Bouziane Bouteldja, Angelin Preljocaj, Sébastien Ramirez, Kaori Ito, Yann Lheureux… Elle fonde la compagnie BurnOut en 2012, y crée son premier solo P=mg qui recevra 9 prix internationaux. En 2015 naît un deuxième solo, Diagnostic F20.9, à la suite d’une résidence de recherche en hôpital psychiatrique, confirmant son écriture chorégraphique hybride et son désir de théâtralité. Le magazine allemand Tanz lui décerne le titre de Meilleur Espoir de l’année. Elle a ensuite créé un duo, Compact, suivi de Carte Blanche, son premier trio, à l’invitation de La belle scène saint-denis.

Le projet de résidence 2017

La résidence visait à accompagner Jann Gallois dans le développement de son projet artistique encore émergent, qui passe une étape à travers la création d’une pièce de groupe, Quintette, travaillant sur les liens entre la danse et la musique. De par son parcours et son identité artistique, elle réalise la jonction entre la danse hip hop et la danse contemporaine. Dans son projet de résidence, elle est restée très attachée à la notion de pédagogie, et à la façon d’amener les personnes vers une pratique de spectateur.

Projet Culture et Art au Collège « De la pratique de la danse à la pratique du spectateur » au collège Françoise Dolto à Villepinte

Avec une classe de 4e, Jann Gallois accompagnée d'Andy Micaux (danseur), a proposé une immersion dans son univers, à travers une sensibilisation à son vocabulaire gestuel, puis plus généralement au langage chorégraphique. Les élèves ont abordé la danse en groupe par le contact et ont été impliqués dans une recherche chorégraphique personnelle pour mettre en avant l’importance des singularités dans la danse. Le projet a été restitué sur la scène du TLA lors de l’événement CQFD en 2017.

Classe à PAC « Le regard en mouvement » au collège Évariste Gallois à Sevran

Avec une classe de 4e, il s’agissait d’immerger les élèves dans l’univers de l’artiste, de les sensibiliser à son vocabulaire corporel par une approche et comparaison de la danse hip hop, dont est issue Jann Galois, et de la danse contemporaine, qu’elle pratique aujourd’hui, mais aussi de les sensibiliser au langage chorégraphique en général : comment devenir un spectateur amateur de danse contemporaine ? Quelles sont les clés pour comprendre ou interpréter une œuvre chorégraphique ? Comment savoir lire une chorégraphie ? Cette partie théorique a constitué le programme de la première journée de stage avec les élèves. Ensuite c’est Andy Micaux, danseur associé à la compagnie qui a pris le relais pour proposer un atelier plus pratique à la classe. Les ateliers chorégraphiques ont alors donné lieu à la présentation en public d’une étape de travail, sur la scène du théâtre lors de l’événement CQFD en 2017.

Quatre masterclass avec des danseurs amateurs

À L’Odéon / Conservatoire de Tremblay-en-France

Sensibilisation à la danse hip hop, et particulièrement aux notions de toucher, de porter et de corps à corps autour de la pièce Compact. Du point de vue chorégraphique, les jeunes filles ont eu un aperçu de l’exigence physique requis dans le travail de Jann.

Au Conservatoire de Vaujours

Sensibilisation à la danse hip hop, et particulièrement aux notions de toucher, de porter et de corps à corps autour de la pièce Compact. La chorégraphe a montré quelques codes, a sensibilisé à son propre langage corporel puis proposé des improvisations.

Au Conservatoire de Livry-Gargan

Sensibilisation à la danse hip hop, et particulièrement aux notions de toucher, de porter et de corps à corps autour de la pièce Compact. Les élèves ont expérimenté avec elle un travail sur la qualité du mouvement et l’impulsion.

Avec l'Association Coainsidanse

Parcours autour de la discipline du break, que pratiquent les élèves concernées par le projet. Une bonne manière de leur proposer un nouvel éclairage sur une danse aux influences multiples et de les sortir d’une pratique « classique » du hip-hop. Les élèves ont été amenés à découvrir les esthétiques de chorégraphes qui viennent de cette discipline mais qui ont su enrichir leur univers par un mélange des genres. Le travail entamé avec les élèves sur cette master class portait sur ce qu’on appelle en danse les « qualités de mouvement », ici c’est la fluidité qui a été particulièrement travaillée.

Autour d’un projet filmique au long cours, un point d’ancrage dans la résidence

Projet « Identités gestuelles en exil » avec une classe du collège Évariste Galois à Sevran 
« Offrir un espace physique à un groupe d’hommes et de femmes, jeunes et moins jeunes, pour danser. Danser quoi ? Leurs envies, leurs vies, leurs pensées. Jann Gallois, les a aidé à se mettre en mouvement, à retrouver leurs corps ici et maintenant. Claire Juge, documentariste, les a filmé dans cette recherche. Il se trouve que ces hommes et ces femmes se sont réfugiés en France après avoir fui leurs pays trop pauvres, trop détruits, trop dangereux. Mais ça, on n’a pas besoin de le savoir au début du film. Ce sont « juste » des hommes et des femmes qui dansent. Par le biais d'ateliers, d'échanges, de rencontres sont nés des témoignages humains à travers le langage universel du corps. Avec la volonté nette et claire de prendre le contrepoint des médias qui ne cessent de parler de « hordes » et de « masses » de réfugiés, Jann Gallois et Claire Juge ont fait le projet de faire un film dansé avec ces hommes et ces femmes qui sont des individus distincts avant d’être une multitude. » Avec le TLA, Claire Juge et Jann Gallois ont fait résonner ce projet de façon différente avec une classe UPEAA du Collège Évariste Galois de Sevran, l’objectif était de les amener à s’exprimer par le corps. Avec les jeunes, il s’agissait avant toute chose de découvrir la danse et de prendre un maximum de plaisir. Ce projet a été filmé à chaque étape, chaque rencontre afin de garder une trace de toutes ces expériences. Le travail a commencé auprès d’une association dans le 19ème arrondissement, et s'est poursuivi auprès des jeunes adolescents en classe d’accueil au collège Évariste Galois à Sevran. Il s’agissait d’un projet au long court qui s'est clôturé en 2019-2020.

  • Saison 2016-2017

    • Carte Blanche Avignon / La belle scène saint-denis : 6 représentations.
    • Carte Blanche à l’Odéon, le 18 mars 2017.
    • Compact lors de la Nocturne danse #4, le 29 avril 2017.
  • Saison 2017-2018

    • Carte Blanche au Parc de la Poudrerie, le 23 septembre 2017, dans le cadre de 3D Danse Dedans Dehors.
    • Quintette lors de la Nocturne danse #29, le 16 décembre 2017, dans le cadre du Festival Kalypso.

Le soutien à la création

Le Théâtre Louis Aragon a accueilli les répétitions de Carte Blanche pour 12 jours dans le studio du TLA.

Le Théâtre Louis Aragon a accueilli les répétitions de la nouvelle création de Jann Gallois, Quintette, au plateau et au studio, et soutenu la création par le biais d’une coproduction et d’une enveloppe d’aide à la résidence.

Sur son site ici : cieburnout.com

Sur ses réseaux ici : @JannGalloisCirBurnOut