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Territoire(s) de la danse 2015

C’est en tant qu’interprète que le Théâtre Louis Aragon a tout d’abord rencontré Amala Dianor. Danseur reconnu dans de grandes compagnies auprès d’artistes comme Abou Lagraa, Georges Momboye ou Emanuel Gat, il fait également partie de la compagnie Chatha lorsque celle-ci mène sa résidence en 2012 et 2013 au Théâtre Louis Aragon. Un parcours très atypique l’a conduit à devenir virtuose dans son mouvement mais aussi à chercher son propre langage : il fonde sa compagnie en 2012 et crée Crossroads (Festival Hautes Tensions), pièce avec laquelle il remporte le 2ème prix du jury et le prix du public au concours (Re)connaissance. Il crée l’année suivante le quatuor féminin Parallèle au Centre National de la Danse d'Angers (CNDC). Dès ses premières pièces, il se singularise par une écriture aux multiples influences, mais très personnelle, comme un reflet de son parcours. Né à Dakar, arrivé en France à l’âge de sept ans, c’est en effet par la pratique des arts martiaux qu’il entame un travail de corps, pour ensuite découvrir la danse hip hop dans laquelle il se spécialise. Il sera le premier danseur issu de ce champ à suivre les deux ans de formation au Centre National de Danse Contemporaine d’Angers, intégrant ainsi de nouveaux langages. C’est ce qu’ont montré Man Rec, un solo personnel et hybride, Fénène avec des danseurs contemporains et un DJ, ou Extension, avec le breakeur B Boy Junior.

Le projet de résidence 2015

Son projet de résidence « Territoire(s) de la danse » a tout de suite été pensé dans une temporalité de deux années pour pouvoir accompagner ce jeune chorégraphe dans son cheminement de créateur, et avec toutes les dimensions hybrides que recouvre son travail. Fort de ces multiples expériences aux horizons très divers, Amala Dianor s’est concentré, pour sa résidence au Théâtre Louis Aragon, à consolider sa propre écriture, passant par l’exercice du solo, mais aussi par un retour sur son histoire avec le hip hop. De(s)generation, pièce rassemblant six danseurs hip hop emblématiques en croisant les générations, a été la création structurant la résidence. Sur le territoire, Amala Dianor a développé les premières pistes d’un projet fédérateur qui aboutira en 2016. Ses maîtres mots : Rencontrer / Transmettre / Partager. Toute la communauté des danseurs du territoire a été invitée à expérimenter sa danse hybride tout en la confrontant aux façons de danser qui restent propres à chacun. L’année 2015 a été une année de rencontres et de sensibilisation qui a préfiguré le projet fédérateur de 2016.

• La transmission d’une démarche, du hip hop à la danse contemporaine

Parcours Culture et Art au Collège « Du hip hop à la danse contemporaine » au collège Romain Rolland de Tremblay-en-France
Amala Dianor est intervenu, au collège Romain Rolland de Tremblay-en-France dans une classe de 3e, sur les fondements de la danse hip hop dans un premier temps, pour s’attacher ensuite à la capacité du corps à raconter ses propres histoires, au-delà de la technique. Comment exploiter les paramètres du mouvement permettant de mettre du sens et du relief à la composition chorégraphique ? Un travail sur le contact, puis des passerelles entre différentes danses ont été abordées pour pousser les élèves à chercher leurs propres danses. Une restitution a eu lieu lors des soirées CQFD 2016 au TLA.

Rencontre en bord de plateau
À l’issue de la représentation d'Extension d'Amala Dianor le 3 avril 2015 au TLA, l'artiste a rencontré le public pour échanger autour de la pièce.


Sensibilisation autour de la pièce « Extension »
Avec une classe de CM2 de l'école Saint-Exupéry de Sarcelles, Amala Dianor, a mené un atelier qui s'est inscrit dans un projet de danse à l’année, autour de la pièce Extension. L’atelier s’est déroulé en deux temps : d’abord une discussion avec Amala Dianor, préparée par les élèves préalablement documentés, et ensuite l’apprentissage d’une petite phrase chorégraphique mettant en jeu les élèves dans une posture d’interprètes et non de créateurs.

Dance-floor 3D « Yes we dance ! »

En plein cœur de l’événement 3D Danse Dehors Dedans en 2015, Amala Dianor a proposé une phrase chorégraphique façon bal moderne. Parallèlement à la diffusion d’un tutoriel sur le web, un atelier a eu lieu pour apprendre la danse à ceux qui le souhaitaient au préalable. Le soir de 3D, Amala Dianor a pris en charge un groupe d’enfants pour l’apprentissage de la danse. Une expérimentation avec les plus jeunes, avant que tout le public rejoigne la piste de danse et s’engage, ensemble, dans une « Yes we dance ! » de haute volée.

• Rencontrer / Transmettre / Partager : l’amorce du travail avec les danseurs amateurs du territoire

Atelier avec des danseurs classiques à L'Odéon / Conservatoire de Tremblay-en-France
L’atelier, par la transmission d’une phrase chorégraphique à des jeunes élèves principalement en formation classique, a eu pour objectif d’expérimenter comment chacun peut réinvestir sa propre gestuelle dans une proposition esthétiquement différente. Par cette pratique, les élèves ont abordé l’univers gestuel d’Amala Dianor.

Atelier avec les danseurs de modern’jazz du Conservatoire de Vaujours
De niveau amateur confirmé, les élèves ont été invités à aborder un extrait du solo d’Amala Dianor Man Rec, et a travailler sur les notions de rotation, de fluidité, de travail au sol… À travers cette transmission, les élèves ont pu approcher à la notion d’interprétation.

Atelier avec les danseurs hip hop de la MJC Caussimon de Tremblay-en-France
Un week-end de stage pour toucher à l’univers du chorégraphe. Partant des spécificités du groupe et de leurs difficultés, Amala Dianor a apporté une réflexion sur le mouvement et la façon de l’adapter pour contourner la difficulté, ainsi qu’un travail sur la notion de collectif. Le projet a été restitué lors des soirées CQFD en 2016.

Atelier avec les danseurs de modern’jazz de L'Odéon / Conservatoire de Tremblay-en-France 
Amala Dianor a proposé de travailler sur les codes de la danse hip hop pour les investir dans la danse contemporaine. La transmission d’une phrase chorégraphique a donné lieu à un travail précis de mise en espace, mais un temps a été consacré à la recherche et à l’improvisation. Ce projet a bénéficié d’un croisement avec un artiste numérique en résidence CLEA au Théâtre Louis Aragon : Klaus Fruchtnis a travaillé avec les élèves pendant le temps de l’atelier et a proposé un dispositif scénographique numérique interactif pour leur restitution lors de l’événement CQFD en 2016.

Territoire(s) de la danse 2016

Le projet de résidence 2016

Le projet de résidence, dans le cadre de « Territoire(s) de la danse », a tout de suite été pensé dans une temporalité de deux années pour pouvoir accompagner ce jeune chorégraphe dans son cheminement de créateur, et avec toutes les dimensions hybrides que recouvre son travail. Fort de ces multiples expériences aux horizons très divers, Amala Dianor s’est concentré, pour sa résidence au Théâtre Louis Aragon, à consolider sa propre écriture, passant par l’exercice du solo, mais aussi par un retour sur son histoire avec le hip hop. De(s)generation, pièce rassemblant six danseurs hip hop emblématiques en croisant les générations, a été la création structurant la résidence. Sur le territoire, Amala Dianor a développé un projet fédérateur qui a abouti en 2016. Ses maîtres mots : Rencontrer / Transmettre / Partager. Toute la communauté des danseurs du territoire a été invitée à expérimenter sa danse hybride tout en la confrontant aux façons de danser qui restent propres à chacun. L’année 2015 a été une année de rencontres et de sensibilisation qui a préfiguré le projet fédérateur de 2016. Celui-ci, intitulé Régénération, est une réincarnation avec les habitants de la création De(s)generation, et a invité les amateurs de tous horizons à se confronter à son processus.

Parcours Culture et Art au Collège « De la danse aux arts visuels » au collège Françoise Dolto à Villepinte
Avec une classe de 3e option découverte professionnelle du collège Françoise Dolto de Villepinte, le parcours a proposé aux élèves de se plonger dans un univers visuel et chorégraphique, avec Amala Dianor et Dominique Simon, plasticien. Amala Dianor a pris en charge le travail de corps, en s’appuyant sur les fondamentaux de la danse, mais aussi sur l’hybridation entre danse contemporaine et hip hop. Parallèlement, Dominique Simon a utilisé la photo pour capter le mouvement et travailler ensuite avec les élèves sur une réalisation graphique à échelle humaine à l’aide notamment de la vidéo-projection.

Parcours Culture et Art au Collège « Insuffler l’énergie hip hop à la danse contemporaine » au collège Victor Hugo à Aulnay-sous-Bois
Avec une classe de 5e du collège Victor Hugo d’Aulnay-sous-Bois, les artistes ont d’abord proposé d’aborder les fondamentaux de la danse contemporaine et de la danse hip hop, en ½ groupe, avec un intervenant de chaque discipline. Ils ont cherché tous deux à montrer que la richesse d’un vocabulaire dansé naît de la complémentarité des techniques et des univers. L’objectif était de faire comprendre aux élèves l’importance du don de soi dans la danse pour créer des phrases chorégraphiques, à leur faire percevoir que la danse n’est pas qu’une affaire de technique, mais un langage.

« Let’s get back sur 30 ans de hip hop en France »

Amala Dianor et Mathias Rassin ont proposé une conférence ouverte à tous pensé comme une démonstration en images et en musique de 30 années de danse hip-hop en France.

Masterclasse autour de « Quelque part au milieu de l’infini » 
Avec l’association Co ainsi danse, une masterclasse a été réalisé par Amala Dianor et Souleymane Ladji Koné autour de la pièce Quelque part au milieu de l’infini présenté au TLA.

Sensibilisation à « Quelque part au milieu de l’infini » 
Ateliers de sensibilisation pour deux classes de CM1/CM2 d’une école primaire de Sarcelles, autour de la création de Quelque part au milieu de l’infini avec Souleymane Ladjo Koné, interprète de la pièce.
Atelier de sensibilisation avec Souleymane Ladji Koné, interprète de la pièce Quelque part au milieu de l’infini avec le groupe d’élèves spectateurs « Les Théâtrophiles » du collège Évariste Gallois de Sevran.

- Le projet « Régénération »


Projet participatif et fédérateur « Régénération »

À partir de sa création De(s)generation, Amala Dianor et Mathias Rassin ont proposé aux danseurs amateurs de tous horizons à partir de 10 ans de partager son processus et de les plonger dans un acte de création en lien avec sa pièce. Dans un premier temps, ils ont été invités à assister à des répétitions, puis à la création. La consigne était d’identifier un passage particulier dans le spectacle, ou une phrase chorégraphique, qui aura été marquante pour eux. Dans un deuxième temps, Amala Dianor regroupait les participants pour parler de leur choix. Deux passages sont ressortis des discussions, et ont servi de base pour un travail en deux demi-groupes. Le travail avec les deux danseurs intervenants a consisté à une création, autour de l’idée de réinterprétation de cette matière, en prenant en compte la dimension de réappropriation propre à chaque personne selon son parcours et sa technique.

Génération P’tits Pioufs

Un projet réalisé par le danseur Gabin Nuissier, qui se voulait comme une adaptation de Régénération à la dimension du public de l’association Les Ptits Pioufs. L'association est composé d’enfants d’écoles primaires du centre-ville de Tremblay, se réunissant pour du soutien scolaire et diverses activités.

Un premier travail de diffusion a été effectué en amont de la résidence à travers 3 temps forts :

  • Man Rec (création), Avignon / La belle scène saint-denis 2015 : 7 représentations

  • Fénène (somewhere else) (création) lors de 3D Danse Dehors Dedans le 21 septembre 2015

  • Nioun Rec (création), duo musique-danse lors de la Soirée des lauréats, le 12 novembre 2015

  • Saison 2014-2015

    • Extension, Avignon / La belle scène saint denis 2014 : 7 représentations

    • Extension, dans le cadre de la soirée Nocturne danse du 3 avril 2015

  • Saison 2015-2016 :

    • Man Rec, lors de 3D Danse Dehors Dedans en septembre 2015

    • Création de De(s)generation - Première au TLA en janvier 2016.

    • Première de De(s)generation le 9 janvier 2016.

    • De(s)generation (extrait), performance lors du concert de Youssoupha à l’Odéon de Tremblay-en-France, le 18 mars 2016.

    • New School, Avignon / La belle scène saint-denis 2016 : 6 représentations

  • Saison 2016-2017

    • New School, le 24 septembre 2016 dans le cadre de 3D Danse Dehors Dedans

    • Quelque part au milieu de l’infini, trio, le 10 décembre 2016 dans le cadre du Festival Kalypso.

  • Saison 2019-2020

    • The filling stardust, le 21 septembre 2019 dans le cadre de 3D Danse Dehord Dedans

    • Pas Seulement, le 21 septembre 2019 dans le cadre de 3D Danse Dehors Dedans


Les soutiens à la création

Le Théâtre Louis Aragon a coproduit la création pour 6 danseurs De(s)generation, et a accueillit trois semaines les répétitions de la pièce au plateau avec finalisation de la création lumière.


Par ailleurs, une enveloppe spécialement dédiée à cette création est comprise dans l’aide à la résidence versée à la compagnie.


Après avoir coproduit et accueilli les répétitions de la création De(s)generation, le Théâtre Louis Aragon accueilli et soutenu par le biais d’une coproduction et d’une enveloppe d’aide à la résidence la nouvelle création d’Amala Dianor, Quelque part au milieu de l’infini.


Une semaine de création plateau pour De(s)genaration en janvier 2016. Deux jours de création lumière pour Quelque part au milieu de l’infini les 21 et 22 novembre 2016 puis trois jours de plateau pour une résidence de reprise du 1er au 3 mars 2017.

Sur son site ici : amaladianor.com

Sur ses réseaux ici : @CompagnieAmalaDianor